Le premier test électoral depuis l’arrivée de François Hollande et de la gauche au pouvoir, au printemps 2012, se solde par l’habituel mouvement de balancier favorable à l’opposition. Mais au-delà de la forte sanction infligée à la majorité, l’ancrage du Front national dans les communes confère à ces élections municipales une dimension nouvelle qui pourrait s’inscrire dans la durée.
31 mars 2014 à 06:10, mis à jour le 17 avril 2024 à 13:03
Le rejet d’un président devenu en un temps record le plus impopulaire de la Ve République suit, de peu, le renvoi de «l’hyperprésident» Nicolas Sarkozy, qui est parti plus vite que son ombre judiciaire. Les débuts laborieux et politiquement illisibles de François Hollande, conjugués à la récurrence des «affaires» affectant les deux camps et à un encéphalogramme économique affligeant, ont...