Les chroniques d'Angélique
Angélique? Beau prénom pour un démon. C’est elle-même qui l’écrit. Allusion peut-être à cette flamboyante chevelure bouclée dont les mèches égarées cèlent une mine oblongue et l’éclat perçant d’un regard légèrement argenté. La description est importante: son visage est la seule part d’elle-même qu’Angélique Eggenschwiler ne dévoile pas dans ses chroniques à découvrir ici.
Le mot de la fin » Hier soir, j’ai mis du vernis à ongles. Rose pâle, élégant, discret. J’ai verni mes ongles proprement, sans dépasser, avec l’application d’un coloriage d’enfant. Ce matin il est toujours rose, encore pâle, mais sur mes dents.
C’est l’âge • L’endroit abrite des petits vieux au cœur fatigué, qui parlent d’hier. Et nous les regardons avec nos yeux d’enfants, parce que ce sont nos papas et nos mamans.
J’ai lu • Dans un café, ce dimanche-là, mademoiselle ouvre un magazine féminin. Sans se douter qu’elle devra réviser ses jugements et revoir toute son alimentation…
Aïe, Bientôt le 1er mai! • Cette journée fleure le muguet et permet aux enfants de massacrer avec application leurs chants. Selon une tradition rude pour les oreilles…
Beauté fatale • Au royaume de l’esthétiquement correct, les batailles font rage. De la chasse aux rides ou aux points noirs, en passant par le gommage des peaux mortes…
Arrière, VENIMEUSE! • Les filles concernées ne remercient pas Michèle Mercier. A cause d’elle, depuis plus de cinquante ans, Angélique est un prénom difficile à porter.
LOL • On ne le dit pas assez, les mots qui ornent les murs des WC publics sont l’expression du génie humain…
Un tour chez L’Antiquaire • On tombe, dans le fatras d’une brocante, sur une vieille photo jaunie. Et sur un sourire fait, en son temps, pour la postérité des autres…
toc toc • On n’imagine pas où peut mener une encombrante fidélité à un feuilleton.