A Bulle, la cheffe Virginie Tinembart régale avec une cuisine inventive et locale, servie dans son Café Paradiso, havre gourmand face au Moléson.
31 juillet 2025 à 13:24
Temps de lecture : 6 min
Temps de lecture : 6 min
Du 28 juillet au 2 août, des cheffes et chefs romands nous ouvrent les portes de leur cuisine avec un seul objectif: nous faire saliver et nous dévoiler tous les secrets d’une recette atypique à partir d’un produit typique.
Tablier bleu roi autour de la taille, Virginie Tinembart apporte l’addition à une cliente, sert des bières à des habitués puis retourne en cuisine vérifier la cuisson de ses beignets. La terrasse du Café Paradiso, qui surplombe la place du Marché, à Bulle, ne désemplit pas en cet après-midi d’été. Abritée et privée, elle reste ouverte la majeure partie de l’année – ce que les clients en quête de soleil en mars ou en novembre apprécient.
A la tête de l’établissement depuis sept ans, la cheffe d’origine neuchâteloise nous tend une salade gourmande et des couverts: «J’avais envie d’une recette végétarienne. L’été, j’aime travailler avec le sérac d’alpage, mais ce n’est pas encore tout à fait la saison.»
Dans l’assiette creuse, des beignets fondants de Vacherin fribourgeois AOP aux graines de chanvre (lire ci-dessous). La salade est assaisonnée d’une vinaigrette au café et quelques suprêmes d’orange apportent une touche de fraîcheur acidulée. «A l’époque, on déjeunait avec un café au lait et un morceau de fromage», souligne la cheffe aux 14 points Gault & Millau. «Le Vacherin vient de la laiterie de Grandvillard, le chanvre d’un producteur du canton de Vaud.» Anodine, son explication illustre son amour des produits locaux. Sur le site internet du restaurant, les producteurs et fournisseurs sont cités: «On essaie au maximum de travailler avec des maraîchers, bouchers, fromagers de la région.»
« Avec l’âge, je crois que ça part moins dans tous les sens, je vais à l’essentiel »
La crème (bio de Gumefens), les fromages, mais aussi et surtout les plantes sauvages sont autant d’inspirations pour celle qui s’est formée au Palais DuPeyrou, à Neuchâtel, et qui a tenu quatre ans durant l’emblématique Pinte des Mossettes, à Cerniat. «J’adore cette diversité de goûts qu’apportent les plantes de saison.»
Etablie depuis quinze ans en Gruyère avec son compagnon (lire ci-dessous) et leur fille, la quadragénaire voue la même fascination pour son activité qu’à ses débuts: «La cuisine, c’est infini!
On sait pas, c’est peut-être la faute de l’étudiant.
Parfois j’ai envie de faire des choses plus traditionnelles, parfois de m’inspirer d’ailleurs ou de fusionner tout ça. Mais avec l’âge, je crois que ça part moins dans tous les sens, je vais à l’essentiel.»
Ses fameux beignets côtoient ainsi un chou nouveau rôti aux notes orientales ou encore une caillette à l’ardéchoise sur la carte du soir. Car au Café Paradiso, les propositions diffèrent selon le moment de la journée: menu unique le midi qui varie chaque semaine, petits plats à partager le soir et le samedi midi, et enfin un menu plus élaboré le premier samedi midi du mois.
La clientèle est éclectique: «Je voulais dès le départ un lieu ouvert à tous. Aujourd’hui, on a un mélange entre habitués et touristes de passage, et une clientèle plutôt entre 35 et 60 ans.»
Derrière son enthousiasme pour le goût, Virginie Tinembart évoque aussi les difficultés logistiques du métier: le personnel qualifié manque et les comportements de la clientèle ont changé depuis la pandémie. «Les réservations se font à la dernière minute, il y a souvent des gens qui décommandent, l’ambiance est parfois moins festive.» Pas de quoi démotiver la cheffe, qui se plaît dans son écrin bullois, face au château et au Moléson. La preuve: «On vient de changer le panneau de devanture.»
Derrière son enthousiasme pour le goût, Virginie Tinembart évoque aussi les difficultés logistiques du métier: le personnel qualifié manque et les comportements de la clientèle ont changé depuis la pandémie. «Les réservations se font à la dernière minute, il y a souvent des gens qui décommandent, l’ambiance est parfois moins festive.» Pas de quoi démotiver la cheffe, qui se plaît dans son écrin bullois, face au château et au Moléson. La preuve: «On vient de changer le panneau de devanture.»
Derrière son enthousiasme pour le goût, Virginie Tinembart évoque aussi les difficultés logistiques du métier: le personnel qualifié manque et les comportements de la clientèle ont changé depuis la pandémie. «Les réservations se font à la dernière minute, il y a souvent des gens qui décommandent, l’ambiance est parfois moins festive.» Pas de quoi démotiver la cheffe, qui se plaît dans son écrin bullois, face au château et au Moléson. La preuve: «On vient de changer le panneau de devanture.»
Derrière son enthousiasme pour le goût, Virginie Tinembart évoque aussi les difficultés logistiques du métier: le personnel qualifié manque et les comportements de la clientèle ont changé depuis la pandémie. «Les réservations se font à la dernière minute, il y a souvent des gens qui décommandent, l’ambiance est parfois moins festive.» Pas de quoi démotiver la cheffe, qui se plaît dans son écrin bullois, face au château et au Moléson. La preuve: «On vient de changer le panneau de devanture.»
Derrière son enthousiasme pour le goût, Virginie Tinembart évoque aussi les difficultés logistiques du métier: le personnel qualifié manque et les comportements de la clientèle ont changé depuis la pandémie. «Les réservations se font à la dernière minute, il y a souvent des gens qui décommandent, l’ambiance est parfois moins festive.» Pas de quoi démotiver la cheffe, qui se plaît dans son écrin bullois, face au château et au Moléson. La preuve: «On vient de changer le panneau de devanture.»
Derrière son enthousiasme pour le goût, Virginie Tinembart évoque aussi les difficultés logistiques du métier: le personnel qualifié manque et les comportements de la clientèle ont changé depuis la pandémie. «Les réservations se font à la dernière minute, il y a souvent des gens qui décommandent, l’ambiance est parfois moins festive.» Pas de quoi démotiver la cheffe, qui se plaît dans son écrin bullois, face au château et au Moléson. La preuve: «On vient de changer le panneau de devanture.»
En plus de sa cuisine locale et créative, le Café Paradiso a la particularité de faire la part belle aux boissons artisanales et aux vins en biodynamie. «On mise sur des vins qui ont le moins de sulfites possible et ça va de l’apéritif au champagne, au vin rosé, la palette est large», partage Virginie Tinembart, qui observe un engouement de plus en plus marqué de la clientèle.
Georgy Blanchet, son compagnon, propose une sélection de vins nature en provenance de Suisse, France, Italie, Espagne, mais aussi des alcools forts artisanaux et des bières suisses. Un accord mets-vins est proposé lors des menus du premier samedi du mois.
La cheffe cuisinière élabore, elle, un thé froid maison qui vaut le détour et un «shrubb», une limonade acidulée aux fruits, tandis qu’une large sélection de thé bio complète la carte. CP
En plus de sa cuisine locale et créative, le Café Paradiso a la particularité de faire la part belle aux boissons artisanales et aux vins en biodynamie. «On mise sur des vins qui ont le moins de sulfites possible et ça va de l’apéritif au champagne, au vin rosé, la palette est large», partage Virginie Tinembart, qui observe un engouement de plus en plus marqué de la clientèle.
Georgy Blanchet, son compagnon, propose une sélection de vins nature en provenance de Suisse, France, Italie, Espagne, mais aussi des alcools forts artisanaux et des bières suisses. Un accord mets-vins est proposé lors des menus du premier samedi du mois.
La cheffe cuisinière élabore, elle, un thé froid maison qui vaut le détour et un «shrubb», une limonade acidulée aux fruits, tandis qu’une large sélection de thé bio complète la carte. CP
Au Vacherin fribourgeois AOP et aux graines de chanvre, ces petits beignets accompagnés de leur salade sustentent cinq personnes.
Pour les beignets: